Difficile de créer une TVA sociale en France. Le Gouvernement a trouvé la parade.
Monsieur de Villepin avait commencé avec la taxe pour financer la mise aux normes des maisons de retraites après la vague de chaleur de 2003. Personne n'a bouger tellement cela a été bien présenté.
Dès qu'une corporation demande de l'aide le gouvernement va "piocher" dans les fonds de tiroirs des Français.
Un premier pas a été franchi pour l'aide aux marins-pêcheurs.
Non seulement l'augmentation du prix de l'essence ( qui ajoute quelques milliards de bénéfices aux compagnies pétrolières et offre de substantielles taxes au gouvernement) paupérise les Français, mais nos députés en rajoutent en créant une nouvelle taxe de 2,6% sur le prix du poisson.
Le pas a été franchi. Toutes les revendications seront satisfaites par la création d'une TVA.
sociale
L'éco-taxe sur les voitures les plus polluantes peut se justifier. Bon nombre de "gros" véhicules n'ont rien à faire dans les villes. Ils relèvent d'une pure fantaisie du "m'as tu vue" pour se donner de l'importance. La raison du transport d'enfants ne se justifie pas. On peut les transporter dans des véhicules moins polluant. Toutefois il est à souhaiter que le gouvernement ne modifie pas chaque années les normes de pollution afin d'en arriver à ce que tous les véhicules à moteur soient soumis à cette taxe. Et pourquoi pas les tracteurs agricoles ? ce sera une nouvelle "TVA sociale" qui remplacera l'ancienne "vignette" sociale" supprimée.
La vente par l'Etat de quelques milliards d'euros des actions EDF pour financer les Universités va également diminuer le "patrimoine financier " de l'Etat donc le nôtre.
La redevance TV va être obligatoire pour tous, c'est un début, dans quelques temps les bas revenus paieront également d'autres impôts pour lesquels ils étaient exonérés. Il faut rappeler que 50% des Français ne paient pas d'impôt sur le revenu, donc il y a une manne d'argent à récupérer. Car si l'on totalise les exonérations + les avantages sociaux + les exonérations de toutes sortes aux personnes à bas revenus, celles-ci ont un pouvoir d'achat de 30 à 40% supérieur aux personnes qui sont dans les tranches d'imposition les plus basses. Alors.... ?
Il est certain que Monsieur Eric Woerth est le champion pour récupérer de l'argent. C'est bien ! mais attention de ne pas franchir le seuil du non retour. Les prélèvements de toutes sortes pour n'importe quoi risque de créer des crises sociales sans précédent. de toute façon ne sont pas une garantie de développement économique pour la France tout au plus un moyen de pallier aux quelques difficultés économiques et financières pour la France. Il serait temps maintenant de porter toute la réflexion sur - comment faire pour que la France redevienne un pays prospère ?
Voilà une véritable réflexion sur le "développement économique durable". Ce n'est pas en créant des taxes à tout va que l'on y parviendra? C'est une politique facile de créer des prélèvements, tout le monde saurait le faire, mais développer l'économie d'un pays c'est autre chose.
La grande décision appartient aux dirigeants d'entreprises qui n'ont actuellement qu'un soucis - gagner et toujours gagner plus de bénéfices - d'où ces " LAMENTABLES - dé-localisations qui apportent des bénéfices énormes aux entreprises qui les font. Mais attention ! un jour viendra où les travailleurs exploités des pays concernés se rendront compte de leurs problèmes et alors...? nos patrons seront certainement bien heureux de tenter un retour dans notre belle France. Mais le pourront-ils encore ?
La politique économique du patronat Français va -t-elle dans le bon sens ? je ne le crois pas. Pendant les années glorieuses du développement économique et financier en France, le patrons "chérissaient" leurs employés, il suffisait de prouver que la qualité du travail fourni justifiée une augmentation de salaire - même individuellement- et le patron se pliait de bonne grâce. Il admettait que c'était les ouvriers, salariés et cadres les entreprises qui rendaient leurs entreprise aussi prospères. pensent-ils encore la même chose ? ont-ils encore le même respect de la qualité de leurs prestations ? Nous sommes dubitatifs car l'apparence ne nous donne pas cette impression. Pourtant nous sommes convaincus que patrons et employés ont des droits et des devoirs, qui rendent solidaires les deux parties.
Il est possible aux entreprises de revenir à la "qualité " qui a fait nos heures de gloires mais elle n'existera qu'en France. La France possède un "patrimoine de savoir faire " il ne faut pas aller le brader dans les pays à bas revenu, voire même, en dé-localisant nos chercheurs et ingénieurs qui nous manquent maintenant.
La France peut redevenir prospère. Mais il faut pour cela que notre patronnât, qui détient une grosse partie de nos richesse, prenne conscience que c'est grâce aux français que les " grands patrons " sont devenus "riches". Sans la France ils seront toujours des "errants" en quête du "toujours plus". Je ne les envie pas.
vendredi 7 décembre 2007
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