Il n'y a pas de crise des hôpitaux, seulement la nécessité d'une bonne gestion.
Que change réellement le nouveau texte de loi Bachelot ? Peut-on appeler cela une réforme ? Les pouvoirs des directeurs d'hôpitaux étaient déjà très importants et ceux de la Commission Médicale d'Etablissement également. Par contre il serait très utile de rationaliser l'ouverture des services selon les catégories d'hôpitaux par un schéma directeur réellement planifié. Car petit à petit - tous les hôpitaux font de tout - sans toutefois en avoir les moyens structurels, matériels, financiers et en personnel. Ceci conduit à un déplacement de personnels et de financements vers des services non prévus dans certaines catégories d'hôpitaux et crée inévitablement un déficit budgétaire important. Si déjà, les directeurs se servaient de leur pouvoir propre existant, et quand cela se justifie, ils géraient mieux leur hôpital en lançant un appel solennel lors des réunions de la Commission Médicale d'Etablissement et du Conseil d'Administration, il serait certainement inutile de leur en rajouter. "La santé n'a pas de prix, mais elle a un coût" Je pense réellement que les hôpitaux généraux publics peuvent associer certaines unités de soins ou des services d'investigations avec ceux du privé pour ne pas faire des doubles emplois et ne pas multiplier les actes d'investigations inutiles pour justifier l'achat de certains appareils très coûteux ou l'ouverture de services de pointe. Il serait temps que l'offre de soins corresponde aux besoins "réels" de la population et pas seulement à une demande, souvent injustifiée et/ou démesurée du corps médical, voire de la population locale, parfois même des élus locaux , car l'hôpital est la plupart du temps le plus gros "employeur" de la ville.
jeudi 14 mai 2009
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