dimanche 30 mars 2008

Second tour des municipales à Amiens

Les élus de la liste de Robien ont tendu la seconde joue au second tour, et pan ! une seconde gifle.
Ne pas politiser le débat a été un erreur de la droite aux municipales d'Amiens. Une erreur de toutes les formations de droite d'ailleurs partout en France. La gauche en a profité pour s'octroyer la politisation.
Il n'y a pas d'élections quelque soit l'enjeu, local ou national, qui ne subisse le ressenti populaire de la politique d'un gouvernement en place.
De plus, Monsieur de Robien n'était pas en sainteté avec les Amiénois ( un empressement faramineux d'effectuer une multitude de travaux souvent mal compris des habitants en étant la cause ).
Trois faits se sont conjugués - politique nationale mal perçue, politique d'urbanisation locale désapprouvée par une majorité de personnes et une population amiénoise ayant voté majoritairement pour Ségolène Royale aux présidentielles, ont concouru à faire élire un maire de gauche à Amiens.
Dommage pour Monsieur de Robien qui a tant oeuvré pour moderniser notre ville. Mais s est-il inquiété de savoir si les Amiénois étaient heureux de son oeuvre ?
Lorsque l'on se promène dans les rues d'Amiens, nous n'avons pas l'impression que les personnes croisées ont un visage réjoui. Pourquoi cette morosité ?
Il eut été important pour l'équipe sortante, de faire un, voire des sondages d'opinions afin de conduire une campagne bien ciblée. Ceci n'a pas été fait. Alors soyons démocrates. Les électeurs en grande majorité ont élu l'équipe de Monsieur Demailly. Bienvenue à la gauche. Espérons que cette équipe saura gérer les finances de notre ville (un communiste est responsable des finances ...... ). Mais vu l'absence de programme pendant la campagne, hormis l'aide aux plus nécessiteux, ce qui est bien. Mais, obligatoirement, ceci va faire augmenter les impôts locaux et fonciers.
Quelques années de patience pour les déçus, années pendant lesquelles ils jugeront le travail accompli par la nouvelle équipe. Attendons et nous verrons.