mercredi 31 octobre 2012

Mort douce - Fin de vie - Euthanasie

Je n'aime pas beaucoup ce terme "euthanasie". En ce qui concerne les humains. Il convient d'accompagner la fin de vie par une " mort douce " . Que la personne consciente de son état en fin de vie puisse accepter "dignement" la fin de sa vie sans souffrance physique mais dans un état de conscience lui permettant encore une communication à minima avec ses proches si elle le désire encore. Toutefois dans le cas de souffrances atroces, il est parfois nécessaire d'utiliser des doses de morphine ou de dérivés morphiniques qui en s'accumulant anticiperont ou favoriseront l'échéance létale. Tout ceci se pratique mais peu de services de soins, de soignants ou de praticiens ne le révèleront au grand public. Il y a des décennies que des statistiques sont faites - pour ou contre - "l"euthanasie ". Chaque gouvernement en parle mais j'usqu'alors aucun n'ose pas légiférer à ce sujet. En France la mort n'est toujours pas considérée comme un phénomène naturel de fin d'un fonctionnement d'un état de vie de l'ensemble de nos fonctions qui physiologiquement ne sont pas prévues pour l'éternité. Les progrès scientifiques ont permis d'augmenter considérablement l'espérande vie, et de ce fait l'être humain tente d'utiliser ces progrès au maximum parcequ'il AIME la vie sur terre et ce n'est pas toujours la peur de la mort, mais plus souvent l'espérance de prolonger au maximum sa vie terrestre qu'il aime tant, qui le fait se battre au maximum pour la conserver. Mais au fure et à mesure que des grandes difficultés physiques sont ressenties dans le grand âge ou par le fait de maladie ou d'accident "l'appel " de la vie prend moins le pas sur l'approche de la fin de vie et plus encore, certaines personnes considèrent que la vie c'est être capable de l'apprécier, alors lorsque les souffrances atroces non réductibles empêchent cette joie de vivre elles n'ont qu'une hâte - en finir - Dans ce cas extrème elles ont le droit de faire appel à ce que d'aucuns nomment "l'euthanasie". Oui dans ce cas une législation très ciblée doit être inscrite dans notre "code de vie".. Mais quel législateur en prendra le risque ? Car il faut éviter les dérives toujours possibles. Ce n'est pas simple.....Quand une personne consciente de son état gravissime, la privant de toute réaction physique, voire s'accompagnant d'une quasi absence totale de communication, et qui avait demandé au paravant, ou par un signe désespéré par ses souffrances et/ou par son état, demande que l'on abrège ses souffrances sans utiliser d'acharnement thérapeutique, ne devrait-on pas accepter d'adhérer à sa demande ?? Comme cela se fait, en se voilant la face , le plus souvent en catimini.. Certains disent que l'euthanasie peut se pratiquer par amour, peut-être, parceque les proches ne veulent plus voir un parent qu'ils on connu au sommet de sa vie : combattif, joyeux, aimant la vie avec eux, plein de tendresse, d'amitié et d'amour. Il est très dur de voir souffrir ses êtres chers, alors dans un élan d'amour ce parent, cet ami, cet époux ou cette épouse, ce compagnon ou cette compagne, chéris de toujours, peuvent en venir à demander que l'on abrége les souffrances de cette personne ou que l'on permette à cette personne de le faire elle même si elle est encore capable de le faire. Dans le cas où tout a été tenté, que les médecins ont tenté l'impossible pour éviter les souffrances, par amour on peut demander l'assistance d'une mort douce, voire l'euthanasie si la personne en a fait la demande auparavant. Mais il faut CESSER l'acharnement thérapeutique car dans ce cas n'a plus de sens au sens propre de l'Être Humain. Certes la science a souvent progressé en tentant de prolonger la vie coûte que coûte, mais maintenant il y a tant d'autres moyens que celui-là pour faire progresser la science que s'en devient inhumain de s'acharner auprès de personnes dont la fin de vie est très proche et dont la souffrance ne peut-être vaincue. Il est utile de créer une cellule de recherche qui doit aboutir à une proposition de loi, mais il est évident qu'en ces temps de ""crise économique" toute recherche devient trop difficile à mettre en place et ...... peu de personnes sont prêtes à entrer dans ce débat ême si elles en parlent, d'où cette éternelle question : POUR ou CONTRE L'EUTHANASIE reste sans réponse.