mercredi 25 mars 2009

Continuez Monsieur Sarkozy

Monsieur Sarkozy a été largement élu pour mettre en oeuvre un programme. Ce programme est mis en oeuvre. Je ne vois rien de choquant à ceci. Comme il l'a dit hier dans son allocution il faut continuer, même pendant cette crise économique, à mettre en place des moyens puissants pour envisager une adaptation systémique de l'après crise. L'immobilisme a toujours été un frein considérable à l'expansion industrielle, économique, financière et sociale de la France. 25 ans de discussions pour des projets qui en finalité ne voyaient jamais le jour. Tel apparaissait cet immobilisme de la France depuis quarante ans. Maintenant nous avons un gouvernement capable de prendre des décisions et d'agir en conséquence. La France de Monsieur Sarkozy entre dans le troisième millénaire. Rien ne sera plus comme avant. Dans l'industrie et bien d'autres domaines, la machine remplace l'homme. Avec seulement 2% de personnel par rapport à il y a 20 ans, l'industrie produit cinq à dix fois plus. Nous sommes en surproduction considérable de produits. Il faut réinventer en permanence d'autres produits pour créer des besoins nouveaux afin que ces industries ne périclitent pas. Il en est de même dans tous les autres domaines de production. On bâtit des gigantesques immeubles,de plus en plus vite avec de moins en moins d'ouvriers. L'agriculture s'est aussi considérablement enrichie de machines qui remplacent l'homme..... Pensez-vous qu'il ne faut pas envisager des moyens d'adaptions à cette évolution qui permettront aux citoyens du monde de survivre. Il faut reconnaître que les changements que Monsieur Sarkozy opère peuvent-être ressentis douloureusement avec la conjugaison des méfaits sociaux de la crise économique. Néanmoins, nous sommes tous co-responsables de la France que nous souhaitons offrir à nos enfants. Je suis tout à fait d'accord pour que toutes les personnes qui profitent de la crise pour s'enrichir avec l'argent de l'Etat, soient dénoncées publiquement, et limitées dans leurs profits par une législation adaptée. Il faut aider ceux qui sont pénalisés lourdement par la crise actuelle. Non seulement notre constitution nous y oblige, mais notre conscience de fraternité nous l'impose. Ce n'est pas une raison pour que l'Etat arrête d'apporter à la France les moyens d'adaptation au monde nouveau qui s'annonce. C'est ce que Monsieur Sarkozy a tenté de proclamer hier devant 5000 personnes appartenant à différents niveaux sociaux, je peux vous l'affirmer. Souhaitons que pour une fois les incontournables opposants à tout changement, envisagent un raisonnement plus objectif des réalités de notre monde, et s'associent à la résolution de nos problèmes.