vendredi 31 mai 2013

Propositions pour gérer le déficit des caisses de retraites.

Comment gérer au mieux les déficits permanant des caisses retraites 1) Reculer l'âge de la retraite pour éviter l'emballement du déficit de la caisse retraite est inévitable. On ne peut augmenter indéfiniment le nombre d'années de paiement des reraites tout en ayant un nombre de retraités en constante augmentation du fait de la croissance démographique. Il y a l'impact de l'augmentation de l'espérance de vie ( environ 3 mois par an), de l'augmentation constante du nombre de chômeurs aidés, de la diminution du pouvoir d'achat, de la récession économique. 2) Augmenter le nombre d'années de côtisations permettrait de diminuer le coût des retraites pendant le nombre d'années de cotisations supplémentaires , mais ce coût sera à nouveau en augmentation dès que le nombre d'années de cotisations n'augmentera plus et que l'espérance de vie continuera d'augmenter. 3) Laisser l'âge du départ à la retraite toujours à 62,5 ans et appliquer les deux mesures précédentes diminuerait le coût des nouveaux retraités s'ils n'atteignaient pas le nombre d'années légale de cotisations pour prétendre un taux plein. Par contre on pourrait augmenter l'âge du rachat possible pour compléter le nombre d'années de côtisations, surtout pour les étudiants qui ont commencé tard dans la vie active professionnelle. 4) Diminuer le pourcentage en rapport avec la moyenne des salaires des X années de cotisations ( par exemple le limiter à 1% par année de cotisations et toujours le limiter au salaire plafond du nombre d‘années retenu pour établir cette moyenne) . Ce la tout en appliquant les mesures précédentes 1, 2 et 3. Le coût des retraites diminuerait mais limiterait considérablement le pouvoir d'achat des retraités. 5) Ne plus prendre en compte que le salaire de base plafonné des X années de cotisations obligatoires ou années de travail pendant lesquelles le salarié a cotisé pour le calcul de la retraite dans le privé tout en appliquant les 1, 2, 3, 4, précédents. 5 Créer une nouvelle taxe sur les salaires ou augmenter les taxes existantes c’est encore et toujours possible mais cela fait baisser toujours et encore le revenu de tous les salariés et si cette mesure s’applique aussi aux retraités, ces derniers verront leur pouvoir d’achat s’effondrer. 6) Augmenter plus les cotisations sur les complémentaires à partir de la seconde, augmenter les cotisations sur les assurances vie. Il n’est plus possible d’augmenter les cotisations sur les revenus du foncier bâti au risque de voire flamber le coût locatif et de faire chuter le nombre d’achat de logements à but locatif. 7) Quant à limiter indéfiniment les prélèvements sociaux ou taxes sur les petits revenus cela est toujours possible mais cela crée et augmente les inégalités sociales avec les personnes qui sont dans la tranche des imposables sans être pour autant considérés comme riches, la classe moyenne en sorte. Cela risque d’augmenter aussi les tensions de cette classe moyenne qui trouve qu’elle est sans cesse pillée par l’Etat et les collectivités territoriales. 8) Limité la venue en France d’étrangers sans emplois car par les subsides et avantages sociaux qui leurs sont procurés ils contribuent lourdement à augmenter considérablement notre déficit public et celui de toutes les caisses sociales. Il faudra certainement un jour proche faire en sorte que tous les salariés du privé et du public, voire des régimes spéciaux soient placés sous le même point d’égalité sur les retraites et TOUS les avantages sociaux en général. Propositions non exhaustives. Il n'y a pas de solutions miracles et définitives pour lutter contre le déficit chronique de nos caisses de retraites. Le mieux serait de faire diminuer le chômage aussi mais là c’est un autre problème… voire redonner la confiance au peuple, augmenter le pouvoir d'achat et augmenter la compétivité de nos entreprises quelles qu'elles soient grandes, moyennes ou petites. Conservons nos outils et moyens de production en France coûte que coûte et l'avenir sera peut-être plus rose pour notre système social, sinon il risque un jour ou l'autre de disparaître.