vendredi 20 février 2009

Speculations et châtiments boursiers, dérive de l'économie et avenir.

La bourse est un placement qui sert à aider les entreprises à grossir leurs liquidités pour aider les entreprises et les particuliers . Mais elle entraîne leurs actionnaires à toujours espérer de très gros profits sur la sueur des travailleurs. Elle a malheureusement cette finalité spéculative extrême qui n'est pas sans risque et il faut le savoir avant de s'engager dans ce " jeu à qui gagne beaucoup peut perdre gros ". Les plus téméraires et les plus hardis, sont aussi devenus les plus inconscients voire les plus fragiles à ce jeu. Car des grands voyous boursiers et des conseillers mal formés dans le domaine de la finance ont guetté et saisi leurs proies, "les ignards", pour les dévaliser de leurs économies en leur faisant des promesses de gains fructueux qui se sont soldés par des pertes catastrophiques et des lendemains désastreux.

De quoi dépendent les finances de l'entreprise industrielle ou commerciale :

La production et la commercialisation des produits d'une entreprise répond certes aux besoins des citoyens du monde. Mais elle peut aussi être une réponse à un effet de mode. De plus les acheteurs de la production , commerçants et citoyens utilisateurs, sont obligés de faire des choix dans leurs achats car leurs finances ne sont pas élastiques. Si leur pouvoir d'achat ne suis pas l'inflation et que les impôts et les taxes augmentent sans cesse les citoyens paupérisés rationalisent leurs dépenses. Alors la production se dérègle puisque la demande ne suis plus sa logique rituelle. La confiance spéculative devient méfiance envers ces entreprises en difficultés. Il s'en suit une débandade de la confiance envers toutes les entreprises sans distinctions. Évidemment la vente massive des actions touche en premier lieu les banques qui voient la fuite de leur trésorerie de réserve. Les prêts concédés sont de moins en moins bien remboursés par les emprunteurs et les trésoreries bancaires s'effondrent et elles peuvent prêter de moins en moins d'argentaux entreprises en difficultés financières. Le dérèglement des commandes et pour certaines la perte des capitaux boursiers multiplient la mise en chômage partiel et/ou définitif de leurs employés.
Moins de travail, moins de pouvoir d'achat, il s'en suit une crise économico- financière nationale, puis internationale. Car les grandes banques et les grandes entreprises sont aussi multinationales. Quant aux petites entreprises elles survives le plus souvent grâce à la sous - traitance, donc elles sont touchées de la même façon. C'est alors une panique universelle car tout se dérègle.

Les citoyen consommateurs de biens indispensables réagissent :

L'homme dans tout cela a toujours les mêmes besoins qu'il n'arrive plus à satisfaire. La colère monte contre ceux qui sont supposés responsables. LES CHEFS D'ÉTATS TRINQUENT EN PREMIER PARCE QU'ILS SONT POUR LA PLUPART ELUS POUR ASSURER UN AVENIR MEILLEUR, DONT ILS SE SONT VENTES LORS DE LEURS CAMPAGNES ELECTORALES.

Grèves et manifestations se multiplient mais n'améliorent pas le climat social et les choses empirent.

La réponse des États :

Les États distribuent des finances aux banques et aux entreprises en difficultés pour tenter de les aider à soutenir l'économie. Mais jusqu'alors rien de tout cela ne les améliore en ce sens, car le pouvoir d'achat est en chute libre. Car en plus du chômage qui s'intensifie,
le travail n'est plus récompensé par un salaire décent, les retraites et pensions ne sont plus maintenues aux niveaux des dépenses indispensables, les impôts et taxes augmentent sans cesse. Et les chefs d'états ne peuvent imposer des augmentations de salaires des employés car les chefs d'entreprises ne peuvent y répondre. Le partage des bénéfices de façon équitable entre les entreprises qui souhaitent investir, les actionnaires et les salariés peuvent améliorer l'existence de ceux qui par leur travail permettent ces bénéfices. C'est malheureusement dans ce cadre que la LUTTE DES CLASSES devient prépondérante. Les hauts responsables d'entreprises ne souhaitent pas se soumettre à cette attente.

Devant ce constat, l'avenir devient de plus en plus sombre et plus trouble pour tous, car rien à ce jour ne semble présager d'une issue proche dans le dénouement de la crise.

Seuls ceux qui ont vendu leurs importantes actions au mois de septembre 2008, (étaient-ils initiés) ,ceux qui ont touché d'énormes surprimes, et ceux qui touchent encore d'énormes salaires et bénéfices n'ont aucuns soucis, sauf celui de placer leurs capitaux dans les meilleurs paradis fiscaux.

Ainsi va le monde depuis des centaines d'années et je ne crois absolument pas que la crise actuelle changera durablement la gestion économique et financière du monde.

Si la nationalisation de certaines banques, et industries productrices de travail et de finances devient effective dans de nombreux pays. Alors la création et l'application de "règles déontologiques des échanges internationaux" peuvent résoudre une bonne partie des problèmes économiques et financiers actuels dans le monde. Les Etats reprendront, en obligeant le respect de ces règles, un peu de pouvoir dans la gestion des économies et des finances qu'ils ont à ce jour quasiment totalement perdus.

La liberté, l'égalité et la fraternité sont des droits et des devoirs pour tous , mais quel chemin reste t-il à parcourir pour parvenir à leur universalité pour la sérénité et le bonheur de tous les Êtres humains du monde !