jeudi 21 mai 2009

Les retraités en souffrance financière.

Le pouvoir d'achat des retraités en constante baisse.
L'augmentation des retraites prévue sur le taux de l'inflation n'est toujours pas appliquée à ce jour et c'est environ 1 à 1,5% de pouvoir d'achat en moins tous les ans. (1% d'augmentation en avril de cette année 2009) à combien se chiffrera l'inflation ?
Les petits placements boursiers pour garantir une retraite paisible se sont envolés avec la crise boursière, tout comme les placements immobiliers qui sont de plus en plus taxés (4% de csg en plus en 5 ans, 12,2 % cette année). Même les locations meublées sont touchées, non seulement les taxes (csg, fonciéres..) augmentent d'année en année mais la décote perd en 2009 21%. (50% au lieu de 71%)
Les droits de succession sont certes dits "supprimés" , mais en réalité cette suppression ne porte que sur 15000 euros de droits.
La montée en flèche du fiel domestique a gravement atteint les budgets au début de cet hiver.
Les impôts locaux et fonciers ne cessent d'augmenter.
Tout ce qui touche les grandes dépenses familiales augmentent (chauffage, électricité, eau..)

Les retraités sont les grands perdants de cette décennie, (après les très nombreux nouveaux chômeurs ) alors que le régime de retraite par répartition leur annoncé une retraite pénible, voilà qu'ils sont obligés de se remettre au travail et de vendre leurs biens qu'ils ont eu tant de mal à se procurer durant, pour la plupart, les 40 à 43 ans de cotisations, puisque beaucoup de retraités actuels ont commencé à travailler de 14 à 16 ans
et cela 48 heures par semaines, puis 40 heures, pour la grande majorité des retraités actuels ), puis 39 heures , et 35 heures les deux ou trois dernières années pour les derniers retraités.
Va -t-on continuer à paupériser les retraités qui en se privant un peu aidaient leurs enfants chômeurs, étudiants, handicapés ou malades ?
Les retraités ont été les garants de l'élection de Monsieur Sarkozy, ils continuent à distribuer des tracts pour les campagnes électorales malgré une légère défiance. Pour combien de temps de temps encore ??

jeudi 14 mai 2009

Manifestations des personnels des hôpitaux, est-ce utile ?

Il n'y a pas de crise des hôpitaux, seulement la nécessité d'une bonne gestion.
Que change réellement le nouveau texte de loi Bachelot ? Peut-on appeler cela une réforme ? Les pouvoirs des directeurs d'hôpitaux étaient déjà très importants et ceux de la Commission Médicale d'Etablissement également. Par contre il serait très utile de rationaliser l'ouverture des services selon les catégories d'hôpitaux par un schéma directeur réellement planifié. Car petit à petit - tous les hôpitaux font de tout - sans toutefois en avoir les moyens structurels, matériels, financiers et en personnel. Ceci conduit à un déplacement de personnels et de financements vers des services non prévus dans certaines catégories d'hôpitaux et crée inévitablement un déficit budgétaire important. Si déjà, les directeurs se servaient de leur pouvoir propre existant, et quand cela se justifie, ils géraient mieux leur hôpital en lançant un appel solennel lors des réunions de la Commission Médicale d'Etablissement et du Conseil d'Administration, il serait certainement inutile de leur en rajouter. "La santé n'a pas de prix, mais elle a un coût" Je pense réellement que les hôpitaux généraux publics peuvent associer certaines unités de soins ou des services d'investigations avec ceux du privé pour ne pas faire des doubles emplois et ne pas multiplier les actes d'investigations inutiles pour justifier l'achat de certains appareils très coûteux ou l'ouverture de services de pointe. Il serait temps que l'offre de soins corresponde aux besoins "réels" de la population et pas seulement à une demande, souvent injustifiée et/ou démesurée du corps médical, voire de la population locale, parfois même des élus locaux , car l'hôpital est la plupart du temps le plus gros "employeur" de la ville.