vendredi 6 novembre 2009

Le chômage, à qui la faute ?

Il est bien évident que le chômage s'accentuera par soubresauts mais de façon continue.

Tant que l'argent des superprofits est placé dans les goldens banques des pays où l'argent se cache.

Tant que les spéculations boursières rapporteront plus d'argent que la production.

Tant que le remplacement de l'homme par des robots qui augmentent considérablement les productions, ne sont jamais longtemps "malades" hormis quelques pannes, ne font pas la grève, ne réclament jamais d'augmentation de salaires, pas de retraite à payer etc... et de plus les robots fabriquent même ceux qui les remplaceront.

Tant également que s'accentueront les délocalisations vers des pays où les travailleurs ne coûtent pas chers et sont eux-mêmes robotisés.

C'est le progrès, ne soyons pas rétrogrades va t-on me dire. Mais que devient l'homme dans tout çà ? Lorsque l'homme écarté de la production, ou exploité à moindre coût n'aura plus de quoi se payer tous les produits fabriqués par ces robots même à moindre coût, peut-être alors nos gouvernants se décideront à "taxer" non plus les hommes révoltés par leur misère, mais les robots et obligeront les patrons exploiteurs à partager une partie de leurs profits, plutôt que de les planqués dans les banques véreuses. Mais ça n'en prend pas le chemin puisque l'on diminue les taxes des patrons pour produire soi-disant moins cher ( ils achèteront de nouveaux robots avec l'argent récupéré) et on augmente les taxes, ou on en crée des nouvelles, plus ou moins déguisées en prévention environnementale, ou prônées par la nécessité économique à cause la "crise" ( provoquée par les spéculateurs fortunés ). Ces nouvelles taxes grèvent sérieusement le moindre pouvoir d'achat de ceux qui ont encore un peu d'argent gagné à la sueur de leur front. Et malgré tout les pauvres sont encore plus pauvres. Et les quelques milliers d'hommes très très riches de plus en plus riches.
Le monde ne tourne vraiment pas rond. Si le progrès détruit l'avenir de la majorité des Hommes, à quoi sert - il ?