lundi 6 septembre 2010

l'Ump rembourse un certain préjudice financier à la mairie de Paris. Problème ?

Un arrangement entre l'ump et la mairie de Paris pour lever la plainte de la mairie de Paris pour d'éventuels détournements de fonds ayant conduit à un préjudice financier au détriment de cette même mairie. Il est vrai que convoquer à de multiples reprises comme témoin un ancien maire et ancien président de la République peut donner une mauvaise image de la République française, même si le ou les auteurs de cette supposée faute de détournements de fonds n'ont jamais été trouvés malgré l'acharnement de la justice. Le Maire se retrouve témoin des faits puisque responsable de la Mairie Personne Morale.

Il semblerait que le droit autorise la personne physique ou morale accusée de détournement de fonds publics à payer une compensation financière au niveau du préjudice reconnu à la personne physique ou Personne Morale qui l'a subi, et peut ainsi permettre aux deux parties de conclure cette plainte " à l'amiable ". C'est toutefois implicitement reconnaîte une faute volontaire ou par omission en évitant d'en rechercher le ou les auteurs. Bon, pourquoi pas si çà arrange tout le monde en respectant le droit.

Mais entendre dire que si l'ump rembourse le préjudice financier par détournements de fonds "supposés", entendre dire que cela ne coûtera rien au contribuable c'est un peu aller vite dans l'analyse. Le financement de l'ump donne droit à un crédit d'impôts à ceux qui le financent par leurs côtisations ou leurs dons. Donc, dans une certaine mesure indirectement le manque à gagner de l'Etat par ce crédit d'impôt permet de financer le préjudice. Donc, ce sont tous les Français qui dans ce cas permettent ce financement.

De plus, n'est-ce pas un aveu de réel préjudice alors que rien n'a apporté une quelconque preuve qu'il y ait eu réellement détournement de fonds publics puisque l'affaire se classe à la suite de cet accord de financement sans en rechercher les auteurs. Quand çà arrange tout le monde la justice se règle - sans la justice - mais n'est-ce pas toujours l'hônnête citoyen qui trinque ?