Imaginez qu'un mari décède pendant la grossesse de sa femme. Dans ce cas l'enfant peut porter le nom du géniteur officiel - le mari -
Si le génotype du sperme peut apporter la preuve qu'il s'agit bien de celui du mari décédé, il pourrait dans ce cas "être pensable" d'autoriser la femme d'un mari défunt de concevoir cet enfant avec le sperme congelé du mari avant sa mort. Mais pour que l'enfant "prenne" le nom du défunt mari, il faudrait respecter le délai que la loi oblige en cas de divorce ( délai d'un an après le divorce pour le remariage d'une femme divorcée).
Mais il existe bien d'autres raisons qui entrent en considération pour ne pas concevoir une telle procréation
Psychologiquement, c' est dramatique pour l'avenir de l'enfant qu'il soit "volontairement" conçu orphelin de père. Un père et une mère forment avec l'enfant une triade harmonieuse et d'équilibre indispensable. C'est bien difficile à vivre quand cette triade n'existe pas, pourquoi ajouter cette difficulté envers l'enfant quand on peut l'éviter...
L'enfant a besoin d'un couple - homme et femme - pour vivre ensemble cette triade harmonieuse et équilibrée. Il serait "égoïste" de la part d'une femme, même si je comprends son souhait, de concevoir cet enfant qu'elle qu'en soit les raisons (financières ou d'amour envers un mari défunt ou souhait antérieur du mari défunt). Il est possible voire compréhensible qu'un jour ou l'autre l'enfant le reproche à sa mère. S'il s'en abstient, il refoulera ses reproches, mais il pourrait en souffrir terriblement.
Je comprends et j'adhère au refus du Président de la République Française envers la veuve qui lui a demandé l'autorisation d'une procréation in vivo avec le sperme d'un mari décédé.
jeudi 24 septembre 2009
jeudi 3 septembre 2009
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