"j'ai la conviction que dans l'époque où nous sommes, nous avons besoin de ce que j'appelle une politique de civilisation"
Bâtir "l'école du XXI ème siècle"
Mettre "au coeur de la politique le souci de l'intégration, de la diversité, de la justice, des droits de l'homme, de l'environnement et du risque"
Faire de la France "l'âme de cette Renaissance"
Nicolas Sarkozy président de la République Française : extraits de la présentation des voeux du 31 décembre 2007 sur TF1
Quelle politique ?
Par quelle(s) force(s) politique(s) ?
Il semblerait à priori que Monsieur Sarkozy a choisi - pour le début de son quinquennat - un "amalgame" de différents courants politiques. Je pense qu'il tente de bâtir son "changement" à partir de différentes conceptions philosophiques, sociales, économiques et culturelles que regroupe la diversité du peuple de France représentée par les élus de la nation. De ce point de vue ses discours et ses actions sont corrélés à ses souhaits.
Répondre aux besoins :
- des personnes défavorisées - socialement, physiquement ou psychiquement -
Garantir à tous ceux, pour qui c'est possible, un travail adapté. Assurer pour tous un environnement adapté à leur état de santé, un logement décent, se chauffer, une nourriture adaptée et suffisante, se vêtir correctement, se reposer dans de bonnes conditions, et se soigner.
- Pour les personnes en bonne santé, capables de travailler:
Garantir les ressources par le plein emploi, limiter le plus possible les risques professionnels, rémunéré à la juste valeur le travail. Assurer les transports en commun de qualité et à des prix convenables pour se rendre sur leurs lieux de travail.
Pour les jeunes :
Donner à tous les connaissances et les formations nécessaires à leur adaptation sociale, professionnelle et culturelle, afin de leur garantir le meilleur avenir et en les rendant capables de s'adapter le mieux possible à toutes les vicissitudes et embûches de l'existence.
Pour les retraités:
Maintenir le système de répartition pour la retraite.
"Maintenir le revenu des retraites au niveau du coût de la vie" (une allocution récente prometteuse de Monsieur Sarkozy )
Donner à tous la capacité de vivre décemment. ( cf personnes défavorisées)
Favoriser l'émergence de cotisations complémentaires choisies.
Pour les familles :
Garantir la possibilité de maintenir l'esprit famille dans notre société. Libérer pour tous le travail du dimanche risque à plus ou moins long terme de créer une impossibilité de se rencontrer, de se réunir et de jouir de moments de rencontres privilégiés. Voire également entre amis. Un dimanche sur trois sur le lieu de travail reste la limite sociale tolérable. Certes, il faut répondre aux obligations de certaines professions, mais dans la majorité des cas elles sont choisies par les intéressés qui consentent implicitement aux obligations du travail des dimanches et jours fériés.
Pour les personnes les plus riches :
Limiter et moraliser les enrichissements personnels démesurés, sans rapports avec des avantages professionnels "réels et/ou justifiés". Toutefois, des limites morales doivent s'imposer de fait ou être interdites aux profiteurs de circonstances occultes.
En ce qui concerne les habitudes culturelles et les religions :
Rappeler à tous que la République Française garantit le droit à chacun de pratiquer la religion de son choix et de vivre selon ses us et coutumes, pour autant que cela ne nuise aux autres ni ne les oblige à s'y soumettre.
Les lieux de pratiques religieuses et ou culturelles ne doivent en aucun cas être financés par une quelconque administration. Ils doivent être financés par des fonds propres aux personnes physiques ou morales des religions ou associations culturelles.
Quant aux lieux de cultes existants appartenant et entretenus par les administrations (villes, Regroupements communaux de gestions économiques et financiers, Départements , Régions, État.....), ces lieux doivent permettre le déroulement de tous les cultes autorisés sans priorités, car ils sont entretenus grâce aux fonds provenant des impôts payés par tous les citoyens de France.
Il faut également éduquer tous les citoyens de France à la tolérance et rappeler, toutefois, la limite des droits et obligations de chacun dans le cadre des lois de la République Française pour ceux qui abusent de pratiques extrémistes.
Il ne faut pas dans cette "renaissance de la civilisation " oublier le passé de "notre propre civilisation" , un changement profond et rapide qui l'oublierait est voué à un échec radical, douloureux, voire déstabilisant pour l'avenir. Nos responsables politiques sont en partie dans le droit chemin mais qu'ils "n'oublient" pas non plus l'aspect particulier de la psychologie du peuple de France. La tolérance peut, de façon sournoise et imprévisible conduire à l'intolérance. Nous vérifierons lors des prochaines élections l'impact de la nouvelle politique de notre Président Sarkozy.
POUR TOUS :
Assurer leur sécurité en tous lieux et en toutes circonstances.
Non exhaustif...
Bon courage à nos hommes politiques acteurs de la -re-naissance - "d'une politique de civilisation".
Seront nous "l'âme de la renaissance" ? laissons aux mots de l'esprit de certains, le choix par les habitants de notre belle France d'une réponse concrète.
Par définition : "les Hommes ont l'esprit au ciel mais les pieds sur terre"
Laissons errer dans la divagation spirituelle ceux qui s'accrochent aux dogmes des religions comme finalité de l'espèce humaine.Il est facile de dire tout et n'importe quoi sur ce qu'on ne prouvera jamais.OK pour l'esprit au ciel pour ceux qui le souhaitent, mais nous avons les pieds sur terre et c'est sur terre que nous devons lutter pour notre survie. Alors laissons les rêveurs interpréter les discours de Sarkozy à leur façon. Ce que nous demandons à notre Président, c'est de mettre en oeuvre ses promesses qui l'ont fait élire, pas de philosopher sur l'avenir du monde. C'est l'homme qui fait son histoire et personne d'autre.C'est vrai que les "professeurs des écoles" ont un rôle important, je pense qu'une grande partie de mon éducation leur est due, mais il est vrai aussi que je déplore la façon dont certains gèrent leurs tâches même s'ils pensent être dans le droit chemin. Mais de là à revenir à confier cette tâche au ministère du culte, ce ne sont que des balivernes. Il faut repenser la formation des professeurs d'écoles dans leur rôle: transmettre un savoir, un savoir être, un savoir faire, un savoir réagir pour savoir devenir. Les outils existent ils n'ont pas vraiment changés. Il faut réapprendre aux maîtres à savoir s'en servir. C'est l'école la base de nos civilisations. La pratique religieuse en France s'arrête dans la majorité des cas à la communion après elle revient de temps en temps lors de certaines fêtes. Mais existe-t- il encore 10 à 15 % de pratiquants ? Même dans les autres religions, j'en doute. Faites un tour dans les différents lieux de cultes les jours de prières et vous verrez que çà ne représente pas un grand pourcentage de la population.Il faut revenir au concret et répondre aux besoins fondamentaux de l'homme. Et éviter qu'il hypothèque son avenir par toutes sortes de dérives. C'est dans le concret que l'homme bâtit son histoire pas dans les rêveries dogmatiques.Laissons les peuples empreints de rêveries spirituelles évoluer vers le plus rationnel. En France nous avons un peu d'esprit au ciel mais toujours les pieds sur terre et c'est heureux.
Ecrit par : analber 03.01.2008
mercredi 2 janvier 2008
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