A chaque fois que le pouvoir d'achat chute c'est évidemment de la faute du pouvoir en place. Ceci est compréhensible. Dans notre société le seul moyen de survivre c'est nécessairement l'argent que l'on possède. On peut comprendre que toute politique novatrice, qui entraîne passagèrement ou durablement une perte de pouvoir d'achat, est ressentie comme une atteinte à la dignité humaine par les classes sociales défavorisées, suivies des classes moyennes qui se voient "grugées" par des impôts. Que la politique soit de gauche ou de droite, elle entraîne toujours à plus ou moins long terme un rejet du pouvoir en place, suivi d'un vote d'alternance.
Pourquoi ces revirements permanents des électeurs ?
Les grandes entreprises internationales qui gouvernent le monde.
Les élus sont des pions à côté des grand dirigeants d'entreprises. Les objectifs de ces multinationales est de faire le maximum de profits dans un minimum de temps dans un pays, le quitter, puis recommencer en dé-localisant dans un autre pays. Les entreprises américaines bâtissent des fortunes colossales en dé-localisant dans les pays à bas revenus ( ce qu'était la France après la guerre 39-45) . Elles n'hésitent pas à changer de pays tous les 5 à 10 ans. Un bon nombre d'entr'elles a quitté la France pour d'autres horizons. De nos jours, les entreprises françaises, qui s'étaient implantées petit à petit, sont devenues plus grandes et plus gourmandes. Elles ont trouvé que la pratique était payante et à leur tour dé-localisent pour fructifier. Ne restent que celles qui payent moins chers leurs ouvriers et leurs cadres et qui pratiquent le renouvellement d'emplois précaires à faibles coûts, quelque soit le niveau de qualification.
Croyez-moi je ne suis pas un réac de gauche, j'ai l'esprit bien à droite, mais je reste logique dans mon analyse et n'accuse pas le pouvoir en place de fautes qui en réalité sont imputables à ceux qui les provoquent. " Les grandes entreprises internationales".
Le manque de concertations des élus avec leurs administrés.
Le manque de concertations pour mettre en oeuvre les grands projets a toujours, un jour ou l'autre, entraîné l'alternance. Personne n'y échappe. Les élus trop longtemps en place finissent par devenir trop surs d'eux. Ils mettent en oeuvre leurs projets sans concertation, même si celle-ci est présentée sous forme "d'information" par des experts, elle n'est que le déguisement d'une forme de concertation et personne ne s'y trompe. Ces élus terminent leur carrière presque toujours par une sanction , l'alternance.
Les ruses de la gauche
La gauche pratique la paupérisation volontairement pour garder quelques temps le pouvoir. Comme elle n'a jamais eu de projets cohérents, il faut pallier au pire, pratiquer l'assistanat. Prise au piège par ceux qui savent en profiter, pour avoir les fonds nécessaires, elle augmente les impôts des classes moyennes, crée des nouveaux impôts " CSG par exemple" mais se garde bien de toucher aux plus riches dont sont issus quelques uns de ses dirigeants importants .
Elle incite les ouvriers à plus de revendications ( surtout l'extrême gauche ), vote des lois stupides ( 35 heures) et provoque des grèves incessantes . Tous ces méfaits finissent par tuer les petites entreprises. Alors le chômage augmente et la gauche se trouve piégée par son incompétence. C'est l'alternance vers la droite qui l'écarte pour quelques années .
La droite matraquée par les média
Le médiatique se vend. La presse écrite, l'audio-visuel pratiquent l'intoxication par "experts interposés". Les médias audio-visuels doivent faire de " l'audimat ". Chaque journaliste qui l'augmente gagne des fortunes par an. Il y a un renforcement réciproque entre les médias ( je met volontairement un - s - ) On attaque celui (ou ceux) qui est le plus représentatif parmi les élus pour augmenter l'audimat. Rien n'est épargné : Méthodes de gouvernance, actions politiques et sociales, vie privée , comportement verbal et physique, capacité à réagir, intelligence, instruction, culture, religion ...... Tout y passe. Les forums se multiplient, le moindre écart est discuté, critiqué, interprété. Les sondages d'opinions, des plus ridicules d'ailleurs, manipulent les esprits à force de matraquages médiatiques. En période électorale, les médias accentuent l'intoxication. C'est ainsi qu'un nouveau pouvoir d'influence se crée. Internet sera sûrement d'une puissance médiatique énorme, mais combien dangereuse car incontrôlable.
Ainsi les esprits s'imprègnent de morosité, se questionnent sur l'avenir et par réflexe en veulent automatiquement au pouvoir en place et c'est à nouveau l'alternance lors d'un vote.
Le goût de l'alternance des Français ou bi-polorisation de la politique ?
Il y a ceux qui sont enracinés dans le dogme de la politique de gauche. Ceux qui à l'inverse ne croient qu'à la mise en oeuvre d'une politique de droite. Le centre n'ayant jamais été un parti de dogme, n'a jamais eu de véritables adeptes, mais joue en permanence les troublions au premier tour des élections en ratissant quelques mécontents. Au deuxième tour par des alliances contre nature.
Une petite moitié pour la gauche, une autre petite moitié pour la droite, et entre-deux les plus déçus du moment ( vrais déçus ou personnes très influençables ) qui optent pour le plus disant.
Mais est-ce un "goût de l'alternance ou une véritable bi-polorisation politique. Ceci mériterait une étude approfondie pour lutter contre cette mauvaise habitude, voire un jeu de recherche d'influences revendicatives des français face au pouvoir du moment. Ce qui bloque souvent la mise en place des mesures nécessaires pour s'adapter à l'évolution du monde.
Avant les municipales de 2008 que s'est-il passé ?
La paupérisation des retraités, des emplois de plus en plus précaires et mal payés, l'ouverture à gauche faite par le gouvernement, la création d'impôts voire de nouvelles taxes, tout ceci conjugué à des statistiques ou sondages d'opinions manipulés. Nous pouvons y ajouter un nombre considérable de journalistes de la télévision et de la presse écrite, gauchisants revanchards ou affabulateurs, qui gagnent des fortunes, honteusement détracteurs de la droite. Tout cela conduit malheureusement bon nombre de municipalités dans une alternance à gauche. Cette gauche ringarde et revancharde également n'a qu'à accentuer les critiques des médias pendant la campagne municipale. Avec un pourcentage d'abstentions très important, elle passe allègrement. Malheureusement cette gauche n'a jamais de programme cohérent et ne fera que généraliser la paupérisation pour s'assurer quelques mandats électoraux. Mais attention tout n'ira pas toujours aussi calmement, attention...
Les transports sont en cause.
Difficile à les mettre en oeuvre selon la structure des villes. De plus, les moyens de transport collectifs sont souvent sous-utilisés et déficitaires. Alors la gauche veut les financer par l'impôt en les rendant les moins chers possibles. La droite veut les rentabiliser, alors elle les limite au stricte nécessaire dans les villes.
Les trains vont de plus en plus vite mais ne peuvent plus multiplier les arrêts, d'où l'importance des endroits mal desservis. La suppression des petites gares a provoqué la ruée vers l'automobile. Celles-ci ont asphyxié les habitants des villes et polluent la planète.
Le vélo a perdu des adeptes et la mise en place de surfaces de roulement est difficile à situer dans les villes . Ces zones cyclables sont mal protégées Les rues sont rarement prévues pour un nombre considérable de voitures jouxtant avec des vélos .
Le nombre de morts par accidents de la route a entraîné des mesures de rétorsions draconiennes. Tous ces problèmes sont accentués par les critiques des partis de gauche en période électorale, d'où l'alternance.
Le transport est un problème récurant et quelque soit sa mise en oeuvre, il est toujours critiquable et critiqué de façon hargneuse par la gauche.
Le logement
La gauche a ses logements.
Construire des logements sociaux +++ pour la gauche c'est faire vite, du presque correct, du bon marché et du durable. Çà a été le cas pour les grandes barres ou les hauts immeubles. Maintenant devenus insalubres pour la plupart, il faux les démolir. Mais reconstruire de l'individuel à leur place oblige à densifier l'habitat. Celui-ci deviendra à court terme invivable, une sorte de ghetto. Construire des petits immeubles parait plus approprié, mais malheureusement à force de tirer sur les prix, ils sont de mauvaise qualité. Trop de réparations précoces bloquent vite les budgets des collectivités et les habitants sont à nouveau insatisfaits. Quant à les mettre aux normes ( qui changent constamment ) cela implique d'augmenter les loyers et alors les locataires aux bas revenus ne peuvent plus payer. C'est à nouveau le mécontentement. Mais...
La droite favorise la construction de logements privés, souvent très chers, inaccessibles aux bas revenus voire aux revenus moyens, tant pour l'accès à la propriété qu'à la location.. La droite construit un peu de logements sociaux, pas assez par rapport aux besoins . Le manque de logements sociaux devient un bon thème de revendications et de critiques pour la gauche. Elle se sert de cette carence, quasi permanente depuis la dernière guerre, pendant les campagnes électorales. Gagner une majorité de voix chez les plus assistés et les salariés aux emplois précaires et aux bas revenus, est facile pour les partis de gauche. Ces thèmes associés : carence de logements sociaux - bas revenus - emplois précaires, sont les favoris des partis de gauches. Ils créent un panel de revendications fortes qui très souvent leur permet de reconquérir ou de conquérir les mairies.
la perte des repères des électeurs face aux mésententes et à la division dans les partis
Dans la majorité des cas, lorsqu'un parti présente plusieurs listes lors d'une élection, les électeurs déboussolés vont vers le parti le plus uni. Voire vers une union de partis faux frères. Mais dans ce dernier cas le mariage de raison éclate vite, et le fonctionnement devient invivable et stérile dans ses actions. Les mariés divorces et s'affaiblissent. Ils perdent l'un et l'autre toute crédibilité pour des années. Ce qui les oblige à recréer un nouveau parti souvent sans avenir.
Et ainsi va l'alternance ravageuse...
Aie aie aie, que c'est difficile de durer en politique ? De plus en plus difficile aussi de faire des changements utiles en France.
Non exhaustif ........
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