Où en sont les "hôpitaux prisons psychiatriques" envisagés par Monsieur Sarkozy pendant sa campagne électorale ? Il est vrai que beaucoup de psys sont opposés à cette création. Pourqoi ?....Pourtant, garder un homme condamné pour viol dans une prison pendant quelques années et le sortir " sous conditionnelle "- faute de places pour incarcérer les autres - c'est risquer la récidive voire la vie d'autrui . Il y a bien des tests psychologiques permettant de dépister ces tendances sado-maso-criminelles, mais pour que les résultats soient fiables, il faudrait que 3 à 4 psychiatres chevronnés se relaient alternativement pour observer l'évolution de ces individus.
La camisole chimique changerait-elle la tendance criminelle ? j'en doute. Encore faudrait-il que le "permissionnaire" suive les prescriptions. Ce qui n'est pas certain. S'il suit le traitement prescrit, tout au plus il aurait moins un comportement sexuel à risque pour autrui , mais perdrait-il sa fascination pour les actes criminels ? Ceci n'est pas certain du tout. Les psychiatres peuvent-ils l'affirmer ? Dans le cas contraire pourquoi la justice prend -t- elle autant de risques en libérant ces dangereux récidivistes ?
Le bracelet électronique n'empêche rien dans le comportement sexuel à risque. Il permet de suivre les déplacements, donc de repérer le lieu où se trouve cette personne, à condition qu'il ne soit pas possible d'enlever ce bracelet de quelque manière que ce soit.
Alors, le moindre risque serait d'ouvrir ces "hôpitaux prisons psychiatriques" dans lesquels l'observation comportementale des détenus condamnés pour viol serait plus régulière et plus durable. Mais tout à un coût, alors....mesdames et messieurs les élus, à vous de décider ....
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