On ne sauve pas des industries moribondes, on crée ou on restructure nos industries pour les rendre plus compétitives. Nos industries françaises ont manqué d'inovation, d'études prospectives de marché, elles ont trop laissé partir leurs meilleurs ingénieurs vers les entreprises étrangères.
Un ensemble de raisons conjuguées a généré la déstructuration de notre industrie ;
- les 35 heures de travail payés pour 40 heures hebdomadaires,
- 5 semaines de congés payés,
- 8 jours fériés supplémentaires par an,
- des droits sociaux en matière de maternité voire de "paternité", des congés parentaux pour garde d'enfants malades etc.....
- la retraite à 60 ans pour 40 ans de cotisations,
- les arrêts maladies mal contrôlés,
- les grèves,
- les charges sociales démesurées,
- les CDD
La privatisation des entreprises d'Etat qu'impose la limitation du déficit public n'a guère amélioré les choses.
Au vu de ces quelques exemples, nous pouvons comprendre que les employeurs soient peu enclins à créer ou à développer des entreprises en France.
Également en cause le fait que depuis depuis 30 à 35 ans nous achetons les produits aux prix les plus bas du marché pour la plupart fabriqués dans les pays où on exploite l'homme au travail (alors que nous avions il y a 35 ans ,les moyens d'acheter plus cher ). Il fallait s'attendre à ce que les employeurs délocalisent dans ces pays pour produire moins cher. Le moins cher est devenu bien trop cher pour ceux qui pour cette raison ont perdu leur emploi. Il fallait continuer à acheter les produits aux prix de la fabrication française de qualité.
On peut aussi y ajouter:
- les patrons devenus boursicoteurs qui n'ont plus que faire de leurs employés pour gagner de l'argent,
- les banques qui prêtent de plus en plus aux riches qui délocalisent au détriment de nos petites et moyennes industries en difficulté de trésorerie ce qui les met dans l'impossibilité de se restructurer et accentue encore leurs difficultés face aux grandes industries internationales.
Nous sommes devant une véritable guerre industrielle dont les acteurs sont en dehors des circuits politiques traditionnels. Les capitaux considérables de certaines firmes internationales qui délocalisent quand et où ils veulent dans des pays à main d'oeuvre peu chére, socialement sous développés donc peu taxés, contre les entreprises d'Etats des pays qui produisent bon marché par le biais de l'exploitation de l'homme au travail.
Nos chefs d'Etats peuvent-ils agir ?
La renationalisation des plus grandes entreprises est impossible pour deux raisons :
- le déficit public des Etats membres en Europe sont dans le rouge,
- En Europe la limitation du déficit public à 3% bloque tout processus de renationalisation.
Toute injection de capitaux d'Etat dans des entreprises privées grèvera ce déficit, qui paiera l'addition ?
BON COURAGE MONSIEUR SARKOZY SI VOUS PENSEZ POUVOIR SAUVER NOS INDUSTRIES!
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