En réalité, c'est beaucoup plus complexe qu'on ne le pense.
Le recul de l'âge de la retraite se ferait de 3 mois par an, soit 12 ans pour aboutir à un recul de 3 ans (à 63 ans en 2012). Pour que ce changement reste "rentable" pour la CSS il faudrait continuer après 2012 de reculer l'âge de la retraite du différentiel annuel concernant le gain d'espérance de vie, soit encore de 9 années supplémentaires, puisque l'espérance de vie a augmenté de 12 ans depuis la création de la sécu. Si on l'augmente encore de 3 mois par an cela fait 36 ans encore à reculer l'âge de la retraite pour atteindre 72 ans en 2048. Et je ne fais pas le lissage du gain d'espérance de vie d'ici là, car il faudrait encore ajouter au moins deux mois par an. Autant dire que d'ici 2060 la retraite serait acquise à l'âge 75 ans.
Sous hypothèse, je pense que dans le cas précédent, il faut laisser le droit à la retraite à 60 ans avec 42 ans minimum de côtisations dès 2013. Puis calculer cette décôte en fonction du nombre d'années de côtisations que décidera le gouvernement. Si ce nb d"années de côtisations est de 46 ans en 2020 et que la personne n'a que 42 ans de côtisation, la décôte sera de 12,5 %, donc celle-ci n'aura que 38,5 % brut de pension par rapport à la moyenne de ses salaires bruts ou du plafond de référence et ainsi de suite .
Quant àla surcôte en fonction d'années suplémentaires proposée par le ps, ceci n'a aucun intérêt pour sauver le régime de retraite par répartition puisque l'élévation de l'espérance de vie augmenterait le coût durant le nombre années de vie restant à bénéficier de la retraite.
Seconde hypothèse, augmentation des côtisations. Je ne crois pas à la possibilité actuellement d'augmenter les côtisations sans risquer de faire chuter le pouvoir d'achat ou alors il faudrait une compensation immédiate par une augmentation égale des salaires, pensions et retraites, ce qui actuellement est peu probable.
Troisième hypothèse (cumulable avec les précédentes) créer un deuxième prélèvement obligatoire pour une seconde caisse complémentaire pour compenser les pertes par les décôtes.
Quatrième hypothèse , possibilité de déplafonner les côtisations. Difficile, car il faudrait augmenter également les retraites si on reste au même pourcentage de 50% brut du plafond.
Cinquième hypothèse, baisser le pourcentage brut de référence pour calculer la retraite. Par exemple, passer à 40% brut au lieu de 50 %. Ce qu'ont fait certains pays.
Sixième htpothèse, prendre en compte pour tous les salariés (publics et privés) de toutes les années de côtisations pour établir la moyenne.
Non exhaustif.... Je pense qu'il faudra conjuguer petit à petit toutes ces propositions.
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